Ces dernières années, une nouvelle frontière de la médecine est celle qui étudie les limites du potentiel humain en ce qui concerne la santé psychologique et physique et les performances liées.
Il est de plus en plus évident que les modèles actuels d'explication de la guérison, de la maladie et des conditions psychophysiques sont insuffisants pour comprendre des phénomènes tels que les guérisons spontanées de maladies potentiellement mortelles, les performances sportives et artistiques de haut niveau, les performances des pratiquants d'arts martiaux, ou les capacités psychocorporelles des pratiquants des disciplines contemplatif et yogique.
Il semblerait que les systèmes endocrinien, immunitaire, circulatoire et nerveux ne soient pas les seuls systèmes d'information.
Mais qu'il existe dans le corps humain un système de communication à haut débit qui détecte et répond à l'environnement énergétique environnant.
Processus énergétiques et quantiques
De nouvelles perspectives scientifiques parlent de cette déformation comme d'un substrat de la coopération systémique.
En d'autres termes, on passe de la dissection de la vie biologique de la cellule à l'examen de l'ensemble.
Dans le passé, la science a surtout mis l'accent sur la chimie de l'énergie et de l'information, mais au niveau de l'interaction moléculaire.
Ce faisant, nous avons perdu de vue le rôle des électrons, des champs électromagnétiques et des processus énergétiques et quantiques connexes, les propriétés de l'espace et le rôle de la conscience elle-même.
Les maladies et les blessures compromettent la régularité des circuits que le corps utilise pour maintenir un niveau élevé de fonctionnement, tant pour la santé que pour une performance optimale lors de tout effort.
Mais on a vu, par exemple, que l'échange d'énergie qui a lieu entre deux corps lors d'une séance de massage ou de thérapie manuelle est aussi un échange entre deux énergies qui se rencontrent et affectent les cellules localement et, pour continuer, le reste du corps.
La médecine traditionnelle chinoise et le yoga indien connaissent depuis des millénaires ces dynamiques énergétiques de flux vitaux et de canaux de circulation de ces énergies.
Aujourd'hui, une science assez récente, appelée biophysique, vient démontrer des processus organiques physiologiques et électriques qui vont dans ce sens.
Il semble s'agir de l'existence d'un système fluide-liquide constitué de toutes les parties qui composent le corps et qui met en relation la perception, le mouvement et la guérison.
Le célèbre biophysicien James Oschman l'a défini comme une sorte de matrice vivante qui agit silencieusement en arrière-plan et coordonne toutes nos activités : Un système plus important que tout autre système physique, car il donne naissance à tous les autres systèmes et les contrôle.
Ce court trajet entre le pied et le cerveau
L'existence de ce système expliquerait comment il est possible qu'un stimulus provenant du pied atteigne le cerveau en un temps aussi infiniment court, un phénomène que, comme cela a été démontré, la doctrine de la conduction nerveuse ne peut expliquer.
Les cellules sont immergées dans une matrice énergétique holographique où chaque partie est capable d'influencer toutes les autres.
Les informations peuvent être communiquées par de nombreuses modalités, notamment les photons de la lumière ultraviolette et visible, les phonons du son, les vibrations cellulaires à résonance multiple, les ondes de densité de charge et les potentiels quantiques.
La médecine énergétique qui émerge de ces nouvelles connaissances sera donc en mesure d'élargir considérablement les possibilités de guérison et de compréhension du corps humain et aura également la capacité de relier les sciences sociales et spirituelles aux biosciences modernes et à la médecine actuelle.